Parce qu'il est minuit passé et que les questions concrètes ( dis, t'as pensé à acheter le paquet de visses?) glissent vers des doutes et appréhensions existentielles ( mais bon sang, qu'est ce qui m'a pris d'aller construire une maison en pleine campagne?..).
Donc, avant de partir en cacahuètes, je préfère jeter ici la liste des choses que je ne regretterai pas en quittant ma vie urbaine (et que j'oublierai surement d'ici qqls temps, laissant le temps transformer ces pollutions quotidiennes en douces nostalgies):
- l'odeur nauséabonde des ordures du centre commercial à proximité du parc de la résidence
- le voisin qui rénove tout son appart à grande coups de marteau tout le week end (Bah, oui, il travaille, comment voulez-vous qu'il fasse autrement?)
- l'autre voisin à qui ça a donné des idées et se lance à son tour dans la rénovation des sa salle de bain
- les abrutis du dimanche matin sur leurs mobylettes qui tentent de faire rouler leur engin sur la roue avant (ou arrière, selon l'humeur du moment) et n'ont toujours pas compris qu'ils ne s'agissaient pas d'un poney mais d'une moto
- les jeunes écervellés qui reviennent chaque année, à la même période estivale, effectuer leur parade amoureuse à d'autres jeunes écervellées de sexe féminin, juste en bas de ma fenêtre. "Dis, t'as vu mon scooter?" "waouuuh, il est top rlou, graaave" ""z'yva z'va"
- les vieux qui m'expliquent que leur roquet Kiki est malheureusement incontinent et qu'il ne peut pas attendre le carré réservé pour se soulager, et que par conséquent, Kiki se soulage sur la pelouse de la résidence, de préférence au niveau des jeux pour enfants
- La constante inquiétude de ne pas faire trop de bruit pour ne pas déranger les voisins
- Le chauffage collective imposé qui transforme l'appartement en sauna tout l'hiver
liste non exhaustive pouvant à tout moment se voir étoffer
Oui, nous serons mieux dans notre montagne.. pour au moins toutes ces raisons.. Et c'est déjà pas mal.